jeudi 18 novembre 2010

Your voice is swallowing my soul



Encore un drôle de rêve . Je rencontre l'incarnation de mon fantasme masculin. Mais c'est à la limite du cauchemar parce qu' il sonne à la porte et je viens de me réveiller. J'ai cette tête du réveil des nuits agitées et lourdes, la trace de l'oreiller sur la gueule et tout le fatras. Alors je suis paralysée je recule, recule, jusqu'à heurter la table et il est à deux centimètre de moi, le nez dans mes cheveux . C'est ici que la chose bizarre se produit, il respire un grand coup, mais vraiment il ne fait pas semblant. Il dit le nom de mon parfum comme ça, comme si c'était le nom d'un bouquin qui l'avait particulièrement marqué. Je me vois secouer la tête, comme une gamine affolée. Et quand je hausse le regard pour croiser le sien, ses yeux sont entièrement noirs. Pas sombres non , pas d'iris, rien. C'est là dessus que je me réveille et bizarrement ça me laisse une sensation de peur sans savoir exactement d'où et pourquoi. C'est le genre de truc qu'on traine toute la journée. Comme une ombre trop grande qui me suit. Alors que c'est quand même ridicule, tout cet affolement qui me prend rien que pour des yeux. Mais au fond c'est que ça faisait longtemps que je n'avais pas été autant touchée. Et ce n'était qu'un rêve.
J'ai peur de m'endormir.

samedi 16 octobre 2010

Well i can't And i wont Bow down Anymore.

J'ai parfois conscience de me donner des prétextes à faire n'importe quoi. J'ai encore trop bu.
J'ai encore pas réfléchi, pas réalisé que j'étais vraiment aux antipodes de mon comportement habituel.
J'ai parfois l'impression d'être dégueu, de me décevoir moi-même, de faire exprès de me faire mal.
En temps normal j'aurais refusé ces mains, j'aurais refusé cette bouche.
Maintenant j'ai l'impression d'être un temple souillé par des païens.
Je ne sais même pas pourquoi il m'a semblé indispensable d'en garder une trace, comme si l'image mettait enfin une distance avec les actes.
Au moins il n'y a ni odeur, ni peau, ni saveur dans mon capteur, j'évacue.
Une dernière fierté avant de partir, pallier à la déception de moi-même, faire mal pour oublier que je me suis imposé cette douleur toute seule, nier toute responsabilité.
J'espère que ça a marché, que t'as un mal de chien et que tu ne peux que me détester.

vendredi 15 octobre 2010

Dans ton genre, je te trouve pas mal poétique tu sais.

Ce que je trouve assez marrant c'est que toi et moi ça tenais pas forcément de l'évidence,c'est pas comme avec Hélène, je crois que je te compare à une histoire d'amour, je peux?
C'était pas comme un coup de foudre, mais plus t'es là et plus je m'habitue à ce que tu le sois.
Alors maintenant c'est juste normal que tu sois comme mon ombre. Ça me paraitrais bizarre que tu n'ai pas le même humour gras et débile que moi, que t'aime pas autant les mecs tarés, que je ne puisse pas te sauter dessus en criant "VENDETTA!!!", te laisser rire pendant 20 bonnes minutes sur une histoire de canard, sur ma vie sexuelle douteuse, fumer toutes tes clopes, me sentir en compétition avec ton pseudo mec et dormir sur tes seins dès que je me sens somnolente, te laisser t'extasier sur ma vie dramatique.
Bon mais le fond des choses c'est que tout n'est pas aussi poilant, tu me ressemble presque trop à être aussi sensible. Mais c'est plus qu'appréciable de pas être seule au fond du gouffre.
Je te donnerais pas la satisfaction de te dire que t'es indispensable... mais on est pas loin de la vérité.
Je t'aime

mercredi 15 septembre 2010

you know there's still no place for people like us.

mercredi 28 juillet 2010

So sick of love song



"J’ai conclu avec une irrévocabilité pénible que le temps du tout est possible était terminé, faire ce qu’on veut quand on veut, c’était de l’histoire ancienne. Le futur n’existait plus. Tout était dans le passé et allait le rester. "

Bret Easton Ellis


samedi 3 juillet 2010

JE NE TE VOIS PLUS TU ES MORT


I am going to go to see if the grass is more green somewhere else.

I am going to stop considering at you slept for a while my love.

mercredi 5 mai 2010

Chasing Dreams...

Ca faisait longtemps qu’être malheureuse n’était plus un état passager chez elle. «Ca c’était incrusté dans ses pas, leur cadence, les battements de son cœur. Ca oxydait son corps jusque dans ses veines, son sang, la plus infime de ses cellules. Elle se demandait d’ ailleurs comment son corps n’avait pas fini par se couvrir de vase à tel point ça lui collait à la peau. Elle avait toujours trouvé chez les poètes maudits un certains réconfort tant ils approuvaient la thèse que le malheur peut tant bien que mal servir de cantine à l’art. Mais jamais elle n’avait pu être satisfaite du sien. Sa tristesse était donc vaine, semblable a celle de millions de petites filles à l’Oedipe éventré.

Mais cela ne l’empêchait guère de déambuler dans cette vie maussade et même d’y trouver parfois certains attraits. En effet elle n’avait jamais pût être insensible à la beauté, le souffle du vent balançant légèrement une feuille d’arbre sur un ciel nuageux mettait en scène la plus belle représentation de ses larmes. Mais par-dessus tout, les belles personnes était au summum de son adoration, ses physiques délicats, les traits fins rappelait à sa mémoire les antiques statues de dieux grecques, beautés figées à tout jamais dans le temps.

C’est ainsi qu’elle s’était éprise d’une sorte de Dorian Gray des temps modernes.

Mais elle n’avait jamais sût aimer à moitié, encore une fois pour son grand malheur. Car lui croyait ne pouvoir être heureux que dans les grands moments d’adrénaline, croyant se sentir ainsi plus en vie que les autres. Et c’est alors qu’elle accepta inconsciemment son petit jeu du doux nom de «fait moi mal». Il ne faut pas nier qu’elle-même y trouvait un certain plaisir. Il aimait ainsi tester toutes les limites de sa fragilité et n’en fut pas déçu. Mais pour elle le grand appel de la liberté avait déjà sonné et se fut elle qui le poussa à bout.

Alors c’est par ce triste dimanche matin de novembre qu’elle se retrouva entièrement seul avec sa valise pleine de mélancolie dans les bras, glissant par son surpoids sur le trottoir humide de la rue St Maure. Sûrement qu’elle pleurait mais ce n’était qu’un fait habituel pour elle et son peu de visibilité la poussa à se laisser guider par ses pieds jusqu’où bon leur sembleraient.

dimanche 11 avril 2010

Make it Hurt


Fais moi mal. Un petit peu, pas trop trop fort quand même. Juste histoire qu'on sente bien qu'il y a quelque chose de spécial entre toi et moi. Parce que sinon c'est trop simple, on traverse tout tranquillement, on sent que tout est déjà acquis, on sait déjà que ton corps s'entend vachement bien avec le mien et que la jouissance finale est assurée. J'ai envie de croire que tu es plus complexe que ça, que si j'étais pas là tu serais heureux quand même, histoire que j'encaisse un peu, l'air de rien. J'aime les choses compliqués autant que toi. J'ai besoin de savoir que tu es aussi tordu que moi, que t'aime bien me voire un peu chialer, pour marquer le coup. Faudrait que j'ai un truc qui fasse que tu sois mémorable. Ce serait trop con de t'oublier juste parce que t'es trop bien.

vendredi 19 mars 2010

Respire?

mardi 16 mars 2010

Night Terror


"Il lui a mis une fleur dans le ventre, avec un coeur tout palpitant et des pétales s'élançant n'importe où.
Longs, doux et fluides.
Il lui a mis une mer a l'intérieur, nourries de ses allées et venues."


Un seul être vous manque et tout est déserté...
Now I'm empty