lundi 30 juin 2008

Angie


Elle tournait en rond, une Lucky a la bouche, les yeux dans le vague. La soleil de l'après-midi inondait la chambre. Elle attrapa la guitare, joua une bref mélodie et déjà lassée la reposa. Un CD vite! Elle veut entendre la mélodie qu'elle ne composera jamais. Sufjan Stevens alors, une douce mélopée qui ira parfaitement avec la mélancolie qui la chavire en cette chaude journée d'été. Elle s'étend sur son lit, très lentement, comme si elle avait peur de se briser. La lumière vient caresser ses longues jambes nues, ses mains d'albatre, elle fait chatoyerles reflets roux de ses cheveux bruns, elle éblouit ses yeux verts, qu'elle ferme. Sous ses paupières, c'est un grand jeu de de couleurs psychédéliques qui commence. Et elle le revoit encore, à la même place qu'elle occupe aujourd'hui, balayant la pièce de ses grands yeux:
-Alors c'est ici que tu te réveilles tous les matins... ou presque... que tu penses à moi peut être.
-Oui... tu imaginais ça autrement?
-Non tout est parfait, l'atmosphère, les couleurs, les ombres. J'imaginais déjà tout, des posters en désordre sur les murs aux piles de CDs en équilibre sur la commode. Tout ça te ressemble et ça me plait.
Ces paroles la laisse légerement pantelante. Il a l'air de si bien la connaître, alors qu'elle elle se le représente comme une abîme dans laquelle elle tomberait toujours plus profondément sans jamais pouvoir en distinguer le fond. Et c'est ça qu'elle aime finalement, l'inconnu, ne jamais rien pouvoir prévoir des évenements à venir. Il est comme son nirvana: il est le premier avec qui elle a l'impression que son amour est partagé. Il n'en dit rien pourtant et elle non plus. Les mots étaient trop superflus pour eux quand un simlple geste pouvait traduire toute l'étendue de leur sentiments.
Et justement, il la prends par la main et l'attire doucement vers lui. Dans ses bras elle peut respirer son parfum. Il lui correspond parfaitement: subtil et ambré comme un reste d'été indien.

Kaponz & Spinoza * Je Range

Nneka * God of Mercy

jeudi 12 juin 2008

I can't get enough

"Et jte voyais quitter ma vie"
Alors voilà c'est fait, surement une question d'humeur...c'est le sort qu'on ma reservé.
On applaudit bien fort, la séance est terminée.



Au fond d'elle c'est la mort qui s'insinue lentement, discretement mais sûrement
Ses lèvres ont continuellement le goût acre du sang
Ses yeux ne voient qu'horreur
La nuit son corps se fait lourd
Comme s'il s'habituait au pire
Les larmes ne soulagent plus
Le reste la laisse insensible
Ses lèvres s'accrochent comm
e elles peuvent au réel
La longue agonie de ses jambes qui ne la portent plus
Elle voudrait oublier, rester dans l'illusion
Mais si tu tombe, ses bras ne te retiendrons plus
La chute est longue, mais inexorable.


mercredi 4 juin 2008

I fled the country to start it all again and found myself in paris in the cemetery rain