mardi 13 mars 2012

J'aime pas ta vie. Ce que tu fais. Je regarde de loin. je te fais la morale et on en rigole. Ça fait un peu de bien. Mais on se ment, je préférerais croire que tout va bien, tu aimerais que je fasse tout mal.
Mais où tu vas? Tu rends les choses éphémères permanentes et tu ne te regarde plus. Dans mes yeux t'es toujours ce gamin de 17 piges qui découvre les filles et s'étonne, raconte tous les jours qu'il va mal pour qu'on le console. Je te prenais dans mes bras et je disais "ça va passer, rien ne dure". 
Mais maintenant t'es loin et de mes bras tu t'es bien débattu. Je voudrais revenir et m'assurer que tu repartes d'un bon pas, que je te vois plus ce regard vide sur ces photos, je peux pas t'imaginer dans ces lieux, avec ces gens trop idiots pour toi. A t’amocher la peau d'encre pour qu'on ne voit plus sa douceur.
 On se reconnait pas.
A force de chercher la lune tu retrouves plus pôle.