samedi 22 novembre 2008

Last Days of Magic Where Are You?





London's lights fucked up my eyes

samedi 18 octobre 2008

Waiting In Vain


Je traine dans la vie, mes pieds s'écorchent sur le sol. Si peu de mon corps est relié a la terre. Tu disait qu'on est tous des pantins désarticulés tombés ici par hasard, mais que la hasard avait bien fait les choses pour toi et moi. Si tu savais comme je regrette de devoir dire que tu t'es trompé. Maintenant je voudrais partir très loin, multiplier la distance qui nous sépare pour ne pas céder. Mais ce n'est pas ce que tu crois, je ne t'aime pas, c'est juste comme ça. L'horreur de mes jours s'écoule lentement car je ne peux plus voir ton visage, dans ma mémoire, tu es de plus en plus flou..la beauté de tes traits et de chacune de tes pensées. Tu voulais qu'on ne se contente pas du simple amour, de celui des gens las, de ce piètre attachement. On aurait du penser à la fin, car aujourd'hui, mes gestes n'ont plus de sens. Je me meure, violemment, je m'arrache à toi, mon âme , mon amour, et les sanglots longs des violons n'y pourront rien changer mon cœur.
Melody Nelson, bientôt, ne sera plus...

mercredi 27 août 2008

You Can Say What You Want But It Won't Change My Mind



Je continuerais a boire jusqu'à ce que l'alcool me brûle la gorge, à fumer jusqu'à l'assécher, faire retentir encore plus fort cette musique que tu aimais tant, a embrasser ceux que tu méprise, rire de tout ce que tu aimes. Je m'occupe comme je peux vois tu. Tu le vois comme je t'aime mon amour? Je te crache toute ma passion qui me ronge le bide un peu plus fort chaque jour a la gueule. Tu la sens ma souffrance maintenant hein? Je marche sur tes os mon cœur pour que tu comprennes.

vendredi 22 août 2008

Vous posséder et vous perdre c'est acheter un moment de bonheur par une éternité de regrets


"Je ne voudrais pas crever avant d'avoir usé sa bouche avec ma bouche, Son corps avec mes mains, Le reste avec mes yeux, Je ne voudrais pas mourir avant qu'on ait inventé les roses éternelles..."
Boris Vian


vendredi 25 juillet 2008

Nobody loves me, it's true...Not like you do


J'aurais voulu ne pas être inapte à l'amour, pouvoir m'abandonner dans des histoires adolescentes.
Ne pas m'échapper le matin des lits tièdes sans réveiller le dormeur et m'en aller sans regrets.
J'aurais voulu ne pas aimer les amours impossibles, ne pas aimer me détruire l'âme de sentiments trop forts pour une seule personne.
J'aurais voulu préférer la solitude a l'horreur des derniers regards. J'aurais voulu savoir nager et éviter de sombrer dans l'immensité si bleue de ses yeux.
J'aurais voulu ne pas couler à pic.

jeudi 10 juillet 2008

L'Amour et la Violence

-Fais le avec moi.
-Quoi mais pourquoi?
-J'ai besoin de toi.
-T'a pas eu besoin de moi pour ça jusqu'à maintenant!
-T'a peur?
-Bien sûr que j'ai peur! Franchement c'est quoi ce bordel! Je veux pas, c'est trop facile de me demander ça comme ça!
-Je te pensais plus forte que ça.
-Ben tu t'es gouré sur toute la ligne alors tu me connais même pas!Ça me dégoute ce que tu me demande.



Sa tête résiste, parce qu'au fond elle sais bien qu'elle le fera. Pas pour en tirer ne serait-ce qu'une once de plaisir, non pour ne pas le perdre. Ou pour ne pas passer pour une faible.

Alors le lendemain elle se décide, elle sors de chez elle, la peur au ventre c'est sûr, mais elle se dit que c'est normal, tout était bien trop beau jusqu'à maintenant. Quand elle rentre chez lui tout est déjà devenu sordide, leur amour, tout ça, ces jolis mots, ces belles promesses. Mais elle reste, on décide pas de se barrer parce que l'histoire se complique un peu.

Il a déjà tout préparé. Parce que évidemment il savait qu'elle viendrait, qu'elle céderait si elle l'aimait autant que lui, elle ne lui refuserait pas ça.

Une seringue ça paraît bien inoffensif pourtant. Ils s'installent sur le lit. L'odeur de renfermé et de l'encens lui tourne un peu la tête pendant que l'appréhension lui broie les entrailles.

Il détache son foulard, lui attache autour du bras, sert très fort. Ça fait mal mais elle ne lui donneras pas la satisfaction d'une plainte.

Un fix , un shoot, ces mot qui sonnait tellement "rebel" dans sa bouche la dégoute a présent.

Il approche la shooteuse, cherche la veine, enfonce l'aiguille, la regarde dans les yeux et appuie.

Elle soutient son regard, encore maintenant elle le trouve si beau. Il lui détache le foulard et cale aussi. Quelques minutes passent et puis ça vient, c'est brutal, elle se sent tomber.

Elle ne sais plus trop ce qui se passe, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle n'a jamais hais quelqu'un comme ça, ni si ça passera une fois les effets dissipés.

Peut-être qu'elle crie...qu'elle crie de savoir qu'il n'a pas su voir à quel point elle est fragile.

lundi 30 juin 2008

Angie


Elle tournait en rond, une Lucky a la bouche, les yeux dans le vague. La soleil de l'après-midi inondait la chambre. Elle attrapa la guitare, joua une bref mélodie et déjà lassée la reposa. Un CD vite! Elle veut entendre la mélodie qu'elle ne composera jamais. Sufjan Stevens alors, une douce mélopée qui ira parfaitement avec la mélancolie qui la chavire en cette chaude journée d'été. Elle s'étend sur son lit, très lentement, comme si elle avait peur de se briser. La lumière vient caresser ses longues jambes nues, ses mains d'albatre, elle fait chatoyerles reflets roux de ses cheveux bruns, elle éblouit ses yeux verts, qu'elle ferme. Sous ses paupières, c'est un grand jeu de de couleurs psychédéliques qui commence. Et elle le revoit encore, à la même place qu'elle occupe aujourd'hui, balayant la pièce de ses grands yeux:
-Alors c'est ici que tu te réveilles tous les matins... ou presque... que tu penses à moi peut être.
-Oui... tu imaginais ça autrement?
-Non tout est parfait, l'atmosphère, les couleurs, les ombres. J'imaginais déjà tout, des posters en désordre sur les murs aux piles de CDs en équilibre sur la commode. Tout ça te ressemble et ça me plait.
Ces paroles la laisse légerement pantelante. Il a l'air de si bien la connaître, alors qu'elle elle se le représente comme une abîme dans laquelle elle tomberait toujours plus profondément sans jamais pouvoir en distinguer le fond. Et c'est ça qu'elle aime finalement, l'inconnu, ne jamais rien pouvoir prévoir des évenements à venir. Il est comme son nirvana: il est le premier avec qui elle a l'impression que son amour est partagé. Il n'en dit rien pourtant et elle non plus. Les mots étaient trop superflus pour eux quand un simlple geste pouvait traduire toute l'étendue de leur sentiments.
Et justement, il la prends par la main et l'attire doucement vers lui. Dans ses bras elle peut respirer son parfum. Il lui correspond parfaitement: subtil et ambré comme un reste d'été indien.

Kaponz & Spinoza * Je Range

Nneka * God of Mercy

jeudi 12 juin 2008

I can't get enough

"Et jte voyais quitter ma vie"
Alors voilà c'est fait, surement une question d'humeur...c'est le sort qu'on ma reservé.
On applaudit bien fort, la séance est terminée.



Au fond d'elle c'est la mort qui s'insinue lentement, discretement mais sûrement
Ses lèvres ont continuellement le goût acre du sang
Ses yeux ne voient qu'horreur
La nuit son corps se fait lourd
Comme s'il s'habituait au pire
Les larmes ne soulagent plus
Le reste la laisse insensible
Ses lèvres s'accrochent comm
e elles peuvent au réel
La longue agonie de ses jambes qui ne la portent plus
Elle voudrait oublier, rester dans l'illusion
Mais si tu tombe, ses bras ne te retiendrons plus
La chute est longue, mais inexorable.


mercredi 4 juin 2008

I fled the country to start it all again and found myself in paris in the cemetery rain











lundi 21 avril 2008

Nothing Came Out


"Tu es sérieuse? Bien sûr, je suis sérieuse. C'était l'estocade. Il ne releva pas, préféra esquiver. Elle n'insista pas non plus. Mais en raccrochant le téléphone, quelques minutes plus tard, elle savait qu'il penserait a tout ça, que ses mots n'étaient pas anodins, qu'ils allaient sûrement le déstabiliser. Juste assez pour qu'il se pose la question: était-il passé a côté de quelque chose avec elle? Ne représentait-elle pas justement l'unique manquée, le chemin qu'on dédaigne, la promesse enfuie du bonheur?
Et c'est ce qu'elle veut. Qu'il doute ne serait-ce qu'un instant!
Qu'il voit en elle un possible évanoui."

Adele * Hometown Glory

vendredi 28 mars 2008

Dégager les bras, les soulever, former un arc de cercle, envelloper la matière charnelle,fermer les yeux et s'endormir pour toujours