La dernière déchirure était faite: elle ne tenait plus à rien.
Ce n'était plus une douleur moral et torturante, mais l'affolement d'une bête sans abri, une angoisse matérielle d'être errant qui n'a plus de toit et que la pluie, le vent, l'orage, toutes les forces brutales du monde vont assaillir.
Elle se sentait las de lutter, las de frapper, las de détester, las de tout, qu'elle n'en pouvait plus et tachait d'engourdir son coeur dans l'oubli comme on tombe dans le sommeil.