vendredi 17 avril 2009

Spleen brûle ses Idéaux

La dernière déchirure était faite: elle ne tenait plus à rien.
Ce n'était plus une douleur moral et torturante, mais l'affolement d'une bête sans abri, une angoisse matérielle d'être errant qui n'a plus de toit et que la pluie, le vent, l'orage, toutes les forces brutales du monde vont assaillir.
Elle se sentait las de lutter, las de frapper, las de détester, las de tout, qu'elle n'en pouvait plus et tachait d'engourdir son coeur dans l'oubli comme on tombe dans le sommeil.

13/03/09 at 22h43 from the Chabriot

Le temps passe beaucoup trop vite
Les souvenirs s'effacent, me glissent entre les doigts
Je n'ai plus la force d'en parler, juste celle d'oublier
De l'eau a passé sous les ponts, je la regarde s'écouler lentement, se dérober, se jouer de nous
Au fond tout ça n'est que fiction , on n'ouvrira les yeux qu'à la fin, quand on commencera a voir la fin du tunnel
Quand enfin on mettra un point final à l'histoire, il sera trop tard pour regretter de ne pas avoir profité
Moi je ne sais plus vivre